169
Writer’s life (169) En ouverture de la cérémonie des Césars, l’interprétation magistrale de Catherine Ringer du titre de Bécaud : “Je reviens te chercher”. Belle symbolique, bien sûr. Il faudrait féliciter la personne qui a eu cette idée, les choses belles et pleines de sens se font si rares. Mon père adorait Bécaud, ils étaient de la même génération et il y avait aussi entre eux une indéniable ressemblance physique. Où est mon papa, aujourd’hui ? C’est ce que je me demande en traversant Paris, les larmes aux yeux, en écoutant au casque mes deux chansons préférées de Bécaud : « Je reviens te chercher » et « C’est en septembre ». Je baguenaude dans Paris en pensant aux chapitres que je vais ajouter à mon « Petit éloge du baiser » prévu pour octobre quand, levant les yeux rue Keller, je tombe sur une vitrine où sont affichés quelques uns des plus beaux baisers de cinéma. Un joli signe dans l’après-midi. De ma première version du texte, je vais enlever deux ou trois chapitres qui p...