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Plongé dans un long poème en prose sur l’adolescence pour le « petit éloge du baiser » que je rendrai à Aude début janvier. Je vais travailler parallèlement à un script pour un dessin animé. Un noël en apnée dans le travail. Dans la saison 2 de « Pen 15 », il y a un moment où au cours d’une pyjama party chez une de ses amies Mia appelle en pleurs au milieu de la nuit sa mère pour qu’elle vienne la chercher. Je crois que je n’ai pas arrêté de faire ça durant mon enfance et mon adolescence, si je devais dormir chez un copain, ou dans une autre maison avec des enfants pendant que les parents faisaient la fête, ou dans des familles d’accueil pour les vacances scolaires en Angleterre, à chaque fois il y a un moment où j’ai appelé en larmes mes parents. Ou bien j’ai passé des nuits blanches à vouloir le faire sans oser. Je ne sais pas si c’est décuplé parce que je suis fils unique, que mes parents m’ont eu tard, etc. Maintenant qu’ils ne sont plus là et que je suis censé être « totalement et...