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Affichage des articles du mars, 2025

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Toujours pas décidé pour mon prochain roman. Éditeur ? Agent ? Je suis disposé à le faire lire à untel, et trois heures plus tard je rencontre une personne qui m’en dit les pires horreurs. Il n’y a donc personne dont le travail fait l’unanimité (à l’exception de ma dentiste dont les avis sur google sont un véritable Hall of Fame). J’ai toujours observé avec étonnement comment une seule et même personne peut produire des variations extrêmes de ressenti. Même sentiment quand vous vous prenez d’amitié pour quelqu’un et que vous apprenez qu’il est lié avec un autre que vous considérez comme la dernière des crapules. Dans ces cas-là, ma première réaction - suite à mon désarroi - est celle d’un chat : la fuite !   Message d’une amie qui a commandé : « Un furieux besoin d’élégance »  (à la librairie du Printemps Nation) et qui a reçu l’un des exemplaires que j’avais dédicacé à une libraire. J’ai déjà eu un cas similaire il y a quinze jours à Bondues avec une lectrice tout ...

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Je l’évoque à la fin de Neuf rencontres et un amour, mais jusqu’à présent j’avais du mal à expliquer en un flash ce qui s’est passé le jour où dans une rencontre littéraire un modérateur et un auteur, ligués ensemble, ont passé leur temps à débiner mon livre prétendant que je racontais n’importe quoi. Pour « 37, étoiles filantes » je n’avais selon eux pas le droit de m’accaparer Giacometti. Je n’avais pas raconté n’importe quoi, et non les gars, et proposais une connaissance sensible de Giacometti puisqu’à l’époque je partageais disons les mêmes préoccupations (une des raisons pour lesquelles je m’étais lancé l’écriture) et je situais l’action à Montparnasse un quartier que je connais par coeur contrairement aux ronchons ternes et furieux qui me harcelaient en public. Du mal à expliquer le traquenard dans lequel j’étais tombé jusqu’à ce week-end et la scène hallucinante où Zelinski se fait tomber dessus par Vance et Trump. Le passage où un journaliste à leur solde cartonne Ze...