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Ça ne va pas durer, mais depuis la mort de David Lynch les réseaux sociaux sont submergés d’extraits de ses films ou de ses interviews, et, poussé par les algorythmes, baguenauder sur son écran a pris une dimension plus poétique et rassérénante aussi. 

Masterclass d’Emilie Simon à la Sacem. Elle dit : « Je vois la vie comme un jeu vidéo, on ne peut pas passer à un autre niveau tant qu’on n’a pas réalisé ou débloqué un certain nombre de trucs dans le niveau où on est. »

Un lecteur de Saint-Raphaël qui l’année dernière avait lu « Neuf rencontres et un amour » vient cette année me demander une dédicace sur « J’aurais voulu être un Beatles », il prend le livre, fait quelques par dans le salon, et revient me dire : «Vous savez, je vous admire, il n’y a pas si longtemps encore les écrivains étaient vénérés, pour la raison que vous êtes connectés à des choses, vous allez chercher des choses qui ne sont pas à notre portée mais qui nous parlent puissamment quand on vous lit. » C’était un message d’une grande gentillesse. Je crois que son admiration venait du fait qu’il soupçonnait qu’aujourd’hui, les écrivains, la société n’en a plus rien à carrer.
On m’interroge sur le talent. Je réponds : je rencontre beaucoup de personnes qui ont du talent. Bien sûr. Mais souvent leur potentiel s’estompe, se rétracte ou se tarit, car elles sont cassées par des entourages de merde. Je parle d’entourage professionnel, mais aussi dans leur vie personnelle.
Sur recommandation, j’ai la liste d’une bonne demi-douzaine d’agents littéraires. Il faudrait leur écrire, mais déjà que je n’ai pas répondu à tout le courrier des voeux de nouvelle année, oh la la..
Mon programme commence à bien se remplir jusqu’au-delà de l’été. Moi qui voulais me garder des jours entiers pour la mélancolie, il va falloir plutôt, et encore, la distiller à tout moment.

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