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Writer’s life (13) Six mois après sa sortie, toujours de très bons échos de 37, étoiles filantes. On me dit aussi que c’est un livre étourdissant de drôlerie. Encore une fois, je trouve le monde extérieur (pour parler comme Marguerite) tellement sinistre que ce n’est pas pour en rajouter une pelleté dans mon travail. Drôle certes, mais je trouve qu’il y a des passages si tristes dans ce livre. Par exemple, quand Alberto est à la Closerie des Lilas, et se retrouve à table à l’exact opposé de là où est installée Julia. Je pense que du point de vue d’Alberto c’est éperdument triste ce moment. Quand je l’écris, je n’ai qu’une envie, c’est rajouter le plus possible de choses légères ou drôles tellement je trouve ça triste, voire, quand ce genre de trucs m’arrive, irréconciliable de tristesse. X, qui veut plaire à tout prix, mais qui a la grossièreté des gens qui se fâchent et la vulgarité des gens qui s’affichent. Croisé Romain (S) qui m’a dit qu’il était tout heureux de faire une nouvelle ...