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Writer’s life (12)
Je descends le boulevard Saint-Germain à la nuit tombée avec dans les oreilles la chanson de Richard Ashcroft : A song for the lovers. Bonne expérience !
En traversant la place Saint-Sulpice et me parlant d’un épisode de sa vie, Marie me dit que le chagrin créé les erreurs.
Zoé pense que les hommes écrivains plaisent car c’est une activité virile. Et que Marguerite Duras est aussi, selon elle, dans un rapport d’écriture virile. Pour la raison qu’elle aime comme un homme.
J’étais vraiment fatigué et abattu cette semaine parce que j’ai dû passer sans convalescence de l’intensité mise dans mon prochain roman à l’écriture d’une nouvelle que je voudrais plus légère. J’ai eu du mal en fin de semaine à me mettre dans le rythme, dans le ton, toujours chahuté par les scènes de mon roman que je continue à habiter. J’ai enfin renoué ce weekend avec la possibilité de ce que je voulais faire dans ma nouvelle en cours/fin d’écriture (bien teintée quand même de l’intensité du roman).
Beaucoup de monde malgré le contexte des samedis à Paris au salon de la Mairie du 7. Super organisation. Avec un nombre humain d’auteurs, et éclectique c'est toujours pour le mieux.
Dans les années 90 et 2000, j’étais toujours fourré entre Sèvres-Bab et Odéon, c’était ma maison, le sang de mes nuits. J’aimerais bien reprendre une petite location, même provisoire, dans le quartier, mais c’est tellement cher, si décourageant, pas possible en ce moment. Zoé me dit : Tu devrais trouver une place fixe dans un Journal. Tu leur ferais des billets d’humeurs, des chroniques originales. Il te faudrait un journal avec lequel tu te sentes des affinités et auquel tu puisses proposer tes services.
Je réfléchis et réponds :
-Strange spéciales origines ?

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