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Writer’s life (4) Rue Laffite, une fille au téléphone dit : “J’ai acheté trois énormes poissons que je voudrais manger alors que je suis toute seule c’est n’importe quoi. Donc ce soir je reste à la maison pour manger l’un des trois énormes poissons. Je voudrais sortir pour rencontrer un garçon, mais je ne peux pas, à cause des trois poissons que j’ai achetés”. Lors de ma dédicace à Dijon, une femme me dit, pendant que je griffonne sur son livre : “Vous avez de si belles mains, si fines, des mains d’intellectuel”. Je crois que j’aurais préféré entendre : “des mains de pianiste”. J’ai été gâté, la chambre à l’hôtel La Cloche est superbe. Une sorte de petit appartement idéal dans sa disposition. Pour en profiter, je n’ai pas trop dormi. Il y a des chambres d’hôtel - elles sont rares - qui méritent qu’on y consacre des nuits blanches. On peut y inviter ses pensées, ses préoccupations du moment, ses secrets. Donc, j’ai joué à la dînette avec mes secrets. Je pense que quand je ne commence pl...