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Writer’s life (2)
Dans le train Marina Dédéyan m’apprend que depuis quelques jours le cougar a disparu de la surface de la planète.
J’ai dédicacé un livre à une Léopoldine et Jean-Paul Delphino me raconte que Léopoldine est la fille de Don Pedro II du Brésil qui a créé une ville en hommage à sa fille, une ville amour, nommée Léopoldina.
“Si tu pars au Brésil, tu aimeras tellement que tu ne reviendras pas” me dit Jean-Paul. Je lui réponds : “Ce qui est beau dans le départ, c’est le retour.”
Je demande à Jean-Paul : “Alors pourquoi, toi, tu es revenu ?” Il me répond : “Je suis toujours là-bas. C’est ici que je suis en voyage.”
Une jolie fille m’apporte des gâteaux tout le temps, à la fin je devenais incapable de voir qu’elle était jolie tellement je ressemblais à un gâteau, les gâteaux ne souffrent pas devant la beauté, ils ne pensent à rien, un jour ils sortent de leur boîte et on les dévore.
Un type est venu me brancher pour un salon du livre où l’invité vedette est le fils d’Haroun Tazieff.
J’ai dansé une danse de 1984 sur une estrade lors d’un débat consacré à la rentrée littéraire (ni le smurf, ni le breakdance).
Il y a une fille qui avait l’air d’être allée courir. Après le temps perdu. Car elle portait des fuseaux (horaires).
J’ai mis un smoking pour la soirée du samedi mais ce n’était pas le smoking vu à Londres l’hiver dernier. Une veste Yves Saint-Laurent que je ne suis pas prêt de pouvoir m’offrir parce que je me suis fait éjecté du prix Giono et par la même occasion du joli chèque de 10000 euros offert au lauréat par la fondation Pierre Bergé.
J’ai mangé trois fois du suprême de volaille. Samedi midi, samedi soir, dimanche midi.
Dans le train du retour Mathieu (Ménégaux) nous apprend que tu ne peux pas embrasser ton propre coude. Alors que fais-tu si tu es coudophile ? demande Adeline (Fleury). Hé bien, tu embrasses les coudes des autres.
Un couple de lecteurs m’a parlé avec enthousiasme de “Le voyage près de chez moi” un livre que j’ai écrit en 2012, aujourd’hui introuvable.
J’ai vu les plus belles chevilles nues qu’une paire de baskets ait jamais étranglées.

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