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Writer's life (6) :
À Nantes, librairie Coiffard, une dame vient me voir après la rencontre et me dit : « Je m’étais renseigné sur vous, et avec tout ce que vous avez fait je pensais que vous aviez 70 ans ! »
J’ai toujours trouvé que dans leurs interviews les mamies du réseau RCF exploraient avec beaucoup d’acuité et de pertinence les livres ; l’autre jour à Dijon l’intervieweuse de RCF me fait remarquer que dans « L’appel de Portobello Road » et dans « 37, étoiles filantes » je décris une fille qui a la même caractéristique, à savoir un nez en pomme de terre (Sans doute Olga, dans 37). Je lui fait remarquer que c’est mon côté maternel belge qui certainement prend le dessus : en Belgique les filles ont souvent le nez en pomme de terre et quand elles rougissent c’est un champ de betteraves.
Alix m’apprend ce que veut dire l’expression new-yorkaise : FOMO (Fear Of Missing Out), la peur de rater la soirée où il faut être, l’événement cool, alors que l’on se trouve à l’événement barbant etc.
Librairie Coiffard encore, un homme qui participe à un club de lecture me parle avec beaucoup d’enthousiasme du passage de 37, étoiles filantes où Jean-Paul Sartre, invité à dîner chez Mauriac, explique la phénoménologie à la bonne qui sert la soupe. Comme personne ne m’a encore jamais parlé de ce passage, cela me réjouit !
Au retour de Brive, Loulou pose cette question qui vaut pour l’ambiance d’un dîner, d’une fête, d’une soirée, ou pour une rencontre pourquoi pas : « Est-ce qu’il vaut mieux arriver dans le bain quand il est en train de couler ou quand il est à ras bord ? »
À partir de maintenant, enfin, depuis un petit bout de temps déjà, toute émotion que je vis, ressens, éprouve, de criant ou/et d’indicible, part dans le prochain roman.

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