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Writer's life (15)
Dans l’introduction de « Brisure à Senestre », Vladimir Nabokov dit : « Quand je reviens à mes livres, ce qui me plait le plus, c’est le murmure qui accompagne telle ou telle mélodie secrète ». Que dans mon prochain roman on entende le + possible ce « murmure qui accompagne telle ou telle mélodie secrète » est vraiment ce que j’ai essayé de faire. Sans relâche.
Je marche le long de la mer. La contemple. Elle est ici et immense, comme la nostalgie d’une fin de roman. La mer est une inconnue à deux bords.
Quand je suis fatigué ou perdu, je travaille. Seule façon de me retrouver. De retrouver un corps. De retrouver un peu de flamme. D’espoir par la fiction. (Comme dans l’amour ?)
Olivier me dit qu’il a fait toute sa carrière (amoureuse et le reste) sur ses yeux verts. Puis il ajoute et soutient que génétiquement c’est une sorte de malformation d’avoir les yeux verts, comme posséder un deuxième pouce à une main, ou un troisième téton.
Soren me dit que celui qui aime est toujours celui qui attend. Hum. J’ai envie de dire : Celui qui aime n’attend que celle qui l’attend. Tout le reste est simagrée. (Je ne le pense pas une seconde, pas du tout, mais suis prêt à l’affirmer avec panache)
Quand je lis ce qui se dit parfois sur les romans… Tous ces cons qui donnent des leçons sur ce que devrait être la littérature aujourd’hui et dont on oubliera bientôt les livres.

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