38

Writer’s life (38)
Dans les sections commentaires des réseaux sociaux, les types qui interviennent uniquement pour faire leur intéressant. Ça me déprime.
J’ai adoré cet échange avec Stéphanie (C), je lui dis : « Je suis dingue de toi depuis toujours. » Et elle me répond : « Moi aussi je suis dingue de toi. Depuis tout à l’heure. »
Ils ont mis un piano dans le magasin Carrefour de Deauville. Et il y a une jeune femme qui s’est mise à jouer une mélodie très belle. Tous les gens qui faisaient la queue aux caisses ont incliné leurs têtes vers le piano, la plupart ne l’avaient pas vu en entrant, une des caissières à dit : « J’adore quand quelqu’un joue du piano. » C’était un moment très poétique au milieu d’un temple de la consommation. Je crois que c’est ça, la poésie : déshabiller les choses de leur valeur marchande, décoller l’étiquette sur le front des gens, et aussi, parfois ce n’est que ça : atteindre des bras qui s’échappent toujours.
Ma deuxième rentrée littéraire approche à grands pas avec “La petite sonneuse de cloches”. L’aventure de la sortie d’un livre, après l’aventure qui a consisté à l’écrire. C’est un tome 2 en soi.
Game of thrones. Quand je lui fais part de ma déception de la relation de la reine des dragons avec Jorah Mormont, Juliette me dit (avec juste raison) : « On emballe pas un mec parce qu’il est gentil. Est-ce que les mecs feraient ça ? »

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

159

153

151