41

Writer’s life (41)
« Retrouvez la fosse aux reptiles et les serpents géants », ce n’est pas une annonce pour la rentrée littéraire mais celle d’un cirque 🎪 itinérant qui passe en dessous de ma fenêtre.
Quand je passe dans les rayons d’un magasin et écoute le niveau des textes de la plupart des chansons qui sont diffusées dans les hauts parleurs, souvent cela me met en rogne contre cette industrie de la musique qui est incapable de confier les paroles des chansons aux poètes, et qui participe à l’affadissement de tout, à la vulgarité de ce monde. Je dis ça sans passéisme. Mais franchement, on a besoin d’écouter des choses captivantes. Actuelles et captivantes. Profondes et captivantes. Ça arrive rarement. Penser à écrire une nouvelle, une sorte de dystopie où les directeurs artistiques, les producteurs et certains artistes seraient jugés pour toutes les merdes qu’ils laissent passer. Une dystopie préférable.
La jolie surprise de Marc au JT de France 2. Tout de suite j’ai pensé à ma maman, je veux dire elle aurait été tellement fière et heureuse d’entendre ça. Tout le monde me dit : « C’est génial parce qu’on voyait que Marc est hyper sincère, que ça partait du coeur » et c’est sans doute pour ça que j’ai pensé à ma maman tout de suite. Face aux mots de Marc, je me suis retrouvé comme avec un cadeau merveilleux entre les bras et je voulais lui apporter mais il n’y avait plus de destination.
Je travaille tout le temps. Des projets, des idées, la nécessité d’écrire. Pourtant je reste tributaire d’un succès qui n’arrive pas. Je veux dire, à une échelle qui me permette + de liberté dans le travail. Nous sommes dans une société qui ne prête qu’aux riches. Si demain j’ai envie de faire un spectacle, une comédie musicale, ou un film avec « 37, étoiles filantes », « L’appel de Portobello Road », une série avec « Pagaille monstre » par exemple, ça va être la croix et la bannière. Si j’obtient une grande notoriété ou ai un succès de dingue, ce sera tellement plus facile. Enfin, c’est ce que je pense. Et ce que j’expérimente aussi. On ne prête qu’aux riches. Après, n’est-ce pas une vue de l’esprit parce que je visite parfois le succès en touriste, alors j’embellis les choses comme on tombe dingue amoureux d’une ville où on a mis les pieds une toute petite semaine dans son existence ?

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

159

153

151