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Writer’s life (50)
Remède à tous ces déplacements, ces traversées, ces émotions en dents de signes (littérature oblige) pour l’apparition de La petite sonneuse de cloches en librairie : du thé Pu-erh bien infusé, quand il est bien noir, proche du café.
Keith Richards sur la musique dans les années 60 : «It was a business where the only time people laughed was when they’d screwed someone else over. »
Au Caf Ferret, une lectrice qui, en se faisant dédicacer un exemplaire de mon nouveau roman, me regarde dans les yeux et me dit : « Je vais vous porter chance. J’ai toujours eu beaucoup de chance et je vais vous en donner ». J’ai dit que je penserai à elle dans ces périlleuses prochaines semaines..
À Chanceaux hier, une fille qui fait le tour des écrivains et leur délivre sa bonne parole (en astrologie). Elle demande la date de naissance et commence son topo (elle a fait le coup aussi à Loulou et Erwan). Me concernant, elle commence par me dire que j’aime le relationnel et la tribu. Olà, fais-je en la stoppant tout de suite, moi, madame, je suis un relationnel sans tribu ! Si, m’objecte-t-elle, les tribus que vous vous choisissez ! Ok. Elle me dit ensuite que je suis : Une flèche, un chevalier, et la loyauté même. D’accord, mais ne trouvez-vous pas qu’il y a une contradiction entre le chevalier et la loyauté, je veux dire les meilleurs chevaliers sont loyaux mais le propre d’un chevalier est de vivre des aventures, et la loyauté ne contrarie-t-elle pas la possibilité de vivre des aventures ? Elle n’a pas su répondre à ça et a préféré embrayer sur le fait que les Cancer (mon signe astrologique) après un certain âge finissent par devenir des boules, mais que pour ma chance je possède en moi un feu intérieur et une intensité qui m’empêchent de devenir une boule.
À l’interview pour le site « une fenêtre sur le monde », Léa m’a demandé quel serait « mon mot d’encouragement à un jeune auteur ». Bon, déjà, quand on écrit, on est toujours jeune (avec son écriture, ou alors on entre dans la recette et c’est fatiguant). Cependant, j’ai répondu : Ne jamais baisser les bras, parce que de toute façon baisser les bras est une très mauvaise position pour écrire.

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