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Writer’s Life (76) La fin du monde, abandonnée en pleine rue, sur un plot. La fin du monde à la merci de tous. La semaine passée fut intense : mardi ateliers d’écriture à Nancy, mercredi à Paris conférence de presse du Printemps du livre de Montaigu, jeudi retour à Nancy pour les ateliers d’écriture, et vendredi Paris pour la soirée littéraire au château de Maffliers. Je jongle avec les horaires de train, et ça risque d’être comme ça la semaine prochaine. Comme ça - avec toutes les sollicitations et les projets - jusqu’en juillet. Mais j’avance, je prends des notes, dans mon désir/projet de prochain roman. Le livre s’affine dans les interstices, s’écrit dans les heures transitoires. Même sans écrire, s’écrit. Quel bonheur que ces échanges autour de « La petite sonneuse de cloches » au club de lecture du château de Maffliers. Ça fait du bien de se savoir lu et apprécié avec ferveur par de grands lecteurs pour un livre qui a quand même eu moins de retentissement que j’en espérais. Enfin, quand je parle de retentissement, je veux dire de relais ou de soutiens qui peuvent faire la différence, du moins permettre de gagner encore davantage d’horizon, de perspectives. À chaque rencontre, une ou plusieurs personnes affirment que mes livres feraient de supers adaptions ciné, et à chaque fois c’est la même rengaine je ne trouve rien à dire que m’excuser platement pour mes livres de n’avoir jamais eu aucune touche avec le cinéma. Rêvé de X. Une des deux personnes auxquelles je pensais en permanence pour un des personnages féminins en écrivant 37, étoiles filantes. Dans ce rêve, nous nous retrouvons dans une salle polyvalente suite à une dédicace de livres, nous nous prenons dans les bras l’un de l’autre, je lui demande si elle a besoin de quelque chose, et elle me répond : « Oui, une soupe me ferait plaisir ». « Une soupe à quoi ? », « Une soupe au romarin » Pendant toute la suite du rêve je reste des plombes devant le distributeur de soupes, à converser avec des gens dans la file, à attendre que mon tour vienne, à tenter de repérer l’inscription “romarin” sur la machine etc. Tout le rêve, ainsi. Ça vaut vraiment la peine de se mettre à rêver des filles qui vous plaisent... #writerslife

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