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Writer’s life (82) Dans mes ateliers d’écriture, j’encourage les étudiants à être eux-mêmes tout le temps. Parce que souvent la vie, hors l’écriture, contrarie cette possibilité. C’est en cela aussi que l’écriture devient un territoire plus juste que la vie, dans la mesure où ce territoire permet d’être soi-même tout le temps. Frédéric, libraire à Bruz, m’écrit : «Et maintenant pour la Saint-Valentin, on va faire un tabac ! Ton livre sur les Beatles, c’est avant tout un grand livre d’amour ! » X me dit qu’il aimerait beaucoup faire une chronique de « J’aurais voulu être un Beatles » pour un magazine musical dans lequel il écrit, il en a parlé à son rédacteur en chef depuis fin décembre, mais le rédacteur en chef réfléchit toujours à cette éventualité. Hum ! Devant mon air de smiley exaspéré, X me dit qu’il a fait deux pages d’entretien sur le roman de Y qui pourtant n’a rien de musical, mais c’est parce que Y est un des meilleurs amis du rédacteur en chef. Il garde espoir pour faire valider une chronique sur mon Beatles, bien que depuis deux mois, le rédacteur en chef réfléchit sans valider. À chaque fois que j’entends ce genre de trucs, je pense à Zoé qui me racontait que quand une cliente restait plus d’une heure dans sa boutique et quittait les lieux sans rien prendre en disant : « Je vais réfléchir », Zoé avait toujours envie de lui balancer : «Parce que tu crois que dans ta vie privée tu réfléchis autant ! » #writerslife

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