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Writer’s life (85) Dans les trains, le visage des filles qui lisent. Travail toute la matinée au café sur des chansons pour un téléfilm (commande). L’autre soir dans une fête j’avais mon casque, les écouteurs sur la nuque et le serre-tête barrant mon cou et une fille m’a dit que ça donnait une sorte de look sado-maso. Hum. Je crois que vouloir vivre aujourd’hui de son travail d’écrivain est un gage suffisant de sadomasochisme sans qu’il faille y ajouter un quelconque accessoire. Pierre me parle du musicien Alex Puddu et de ce qu’il considère comme son chef d’œuvre : « The golden age of Danish Pornography ». J’écoute deux morceaux aux titres évocateurs : « The dirty games of Dr Love » et « Naughty girls at the wild party ». Des propositions de projets d’édition. Deux éditeurs distincts se disent très intéressés et me sollicitent pour mes writerslife. Cela me tente beaucoup évidemment, mais j’ai déjà un planning de sorties assez conséquent jusqu’en février 2022. Réfléchir à ce projet. Demander à X ce qu’elle en pense. Et puis, est-ce que mon goût en tant que lecteur pour les fragments, ou le journal intime en tant que genre littéraire, est suffisamment partagé pour atterrir en librairie ? Ce qui me plaît également avec cette forme lapidaire des writerslife, c’est que je peux jouer avec l’ordre des péripéties (si je puis dire). C’est un peu comme au piano, on a tendance à retenir la dernière note jouée, celle qu’il est agréable d’harmoniser. Alors souvent, je planque le plus brûlant au début, en ouverture, parce que je sais que c’est la dernière phrase que la lecture retiendra. Je fais ça souvent. Souvent, mais pas toujours. #writerslife

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