90

Writer’s life (90) Rapporté à Deauville l’affiche encadrée de la couverture de « La petite sonneuse de cloches » que m’a offert Charlotte. Huit mois après sa sortie, le roman continue à avoir de la visibilité en librairie comme je l’ai constaté cette semaine au Hall du livre à Nancy. Je voulais profiter de deux trois jours sans déplacement pour travailler de façon intensive (tant de projets) et ai passé la plupart du temps allongé en raison d’un mal et blocage du dos atroce. Sans doute les soucis, les incertitudes, le stress liés à tous ces événements qui s’annulent à cause du virus (déjà que plusieurs événements se sont annulés à cause des grèves en fin d’année) dans une période où je sors deux livres (mon Beatles et Alcie). L’hiver est impitoyable. Pour tous les auteurs, dont je fais partie, qui n’ont pas table, colonnes, et micros ouverts dans les médias spécialisés ou généralistes, c’est la merde. Interrogé sur la soirée des Césars qui fait gonfler tant de commentaires. Ma réponse est en deux temps : 1. J’ai trouvé les vannes de la maîtresse de cérémonie affligeantes et odieuses. 2. Il m’est arrivé récemment, et à plusieurs reprises, de me barrer de soirées où j’étais en présence de choses ou de personnes qui m’exaspèrent ou dont le comportement ou les agissements m’écoeurent. Ainsi, dans de telles circonstances, quand je n’ai pas la possibilité de m’isoler avec une personne qui me plait, je me casse. C’est ma liberté. Et je me partage avec la nuit. Dans un bar, Sylvain, qui enquille les bières, me dit : « J’adore ce moment où on est dans les bars et l’ivresse monte et on n’attend plus rien. » Le soir dans les fêtes, ces filles qui ressemblent à des étoiles de mer à la peau ocre orangée (des néons) échouées sur la plage. #writerslife

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

159

153

151