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Writer’s life (118)
Saint-Germain-des prés ressemblait aujourd’hui à un programme ciné qui mêlerait les films de Don Siegel et François Truffaut : L’invasion des profanateurs de sépulture et L’homme qui aimait les femmes. À la sortie du confinement, de l’agressivité partout et parallèlement pléthore de jolies filles lâchées dans le quartier. On ne sait plus où donner du coeur.
Au café avec Agathe et Zoé, Agathe prétend, en prenant l’exemple de son mari, que quand on prend des cours de boxe, le physique se transforme au bout de trois semaines. Wah !Je demande : « Est-ce que ça marche aussi avec les cours de piano ? Cela me plairait beaucoup. », «En jouant debout, peut-être, propose Zoé, comme Elton John ». « Ah, zut, dis-je, si au bout de trois semaines de piano, on a le physique d’Elton John… Hum… »
Beaucoup d’idées et de projets d’écriture, j’essaie de trouver la justesse (tout le temps, c’est mon souci principal) et aussi je pense à cette phrase qui illustre un dessin de Quentin Blake sur le mug (rempli de thé Pu-erh) qui est à côté de moi au moment où j’écris ces lignes : «The trick is to keep pedalling »
Je suis toujours surpris par la brutalité et l’égotisme des gens. Ce qu’ils se permettent. Même quand ils font des choses assez banales, on dirait qu’ils s’extirpent de l’ordinaire en occupant l’espace d’un flot de trucs agressifs et m’as-tu vu. Puissance mille, après le confinement.
Rendez-vous avec Aude au Pause-Café pour signer mon contrat du « Petit éloge du baiser », à rendre en début d’année prochaine. J’ai donc quelques mois, j’imagine, pour nourrir et donner à mon écriture la fougue de l’imprévu et la véracité de l’expérience.

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