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Writer’s life (121) Les rues de Paris. Il est sans doute dans la nature de la jeunesse de se croire immortelle. C’est ce qui en fait sa passion, sa puissance. Mais se croire immortel n’a jamais voulu dire mettre en péril la vie des autres. Rodolphe me parle du projet d’un nouveau disque, pour le moment un peu en stand by faute de matériel convaincant (paroles & musique). Il faut que je retrouve une viscéralité égale à celle qu’on ressent à l’écoute de « Comme elle se donne. » Sur ce disque, il y avait des chansons comme «Au plaisir » ou « La prémonition », alors on aime ou aime pas, c’est une affaire de goût, mais le fait est qu’à mes yeux elles sont inattaquables, je veux dire défendables, parce que viscérales. Rodolphe me parle d’un rendez-vous qui pourrait accélérer les choses, prévu à la fin de l’été. Ce qui est bien dans ce genre de projets, c’est que ça prend du temps mais ça peut aller vite. Si je cherche à savoir comment un roman entraîne le suivant, je dirais que je cherche une histoire, ou un cadre, ou un territoire qui serait sous contrôle - et, dans l’idéal, sous mon contrôle - sur ce qui m’agite en permanence au moment où je ressens le besoin d’écrire. Je dirais aussi qu’il est question d’absence et de présence. Dans l’écriture, il y a un territoire idéal qui résout les rapports bouleversants entre l’absence et la présence (d’un visage par exemple, ou de moments). Je termine mon nouveau roman et me dis que sa sortie pressentie pour l’année prochaine est vraiment lointaine. Deux amis libraires se sont attristés aujourd’hui que je n’ai pas de roman de rentrée ce coup-ci. Bon, parfois le temps passe plus légèrement que l’impatience ne s’en chagrine. Article dans Femme actuelle pour Alcie. Coup de coeur de la rédaction. Il y est dit qu’Alcie est « le roman de l’été des enfants ». Je ne saurais mieux dire. J’espère qu’il le sera. #writerslife

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