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 Writer’s life (134)


En lisant en diagonale les news ce matin j’ai crû une fraction de seconde que l’un des titres était : «Gabriel Matzneff remporte le marché des trottinettes à Paris ».
Si heureux de reprendre le chemin des dédicaces, des rencontres avec les lectrices et lecteurs, mais c’est comme une course contre la montre avec les mauvaises nouvelles. Ce matin la date de Quiberon s’annule à cause d’un nouveau cluster : un bar qui a organisé une soirée dansante. Comme dirait Jean-Paul (D) : « Je ne vois plus l’humanité que comme une masse aveugle privée de bon sens ». Pendant que j’écris ces lignes dans le hall d’un hôtel à Vannes placé sous vigilance sanitaire, Jean-Jacques chante dans la radio : « Clouer les portes, s’emprisonner ». 
Hier soir en rentrant de la dédicace à La Trinité-sur-Mer, regardé une émission sur la BBC2 sur les années 80, qui célébrait la commercialisation du toaster et de ses super sandwichs au fromage, et d’un type qui racontait qu’il a perdu sa virginité sur « Do you really want to Hurt me ? » Bien + intéressant que cet auteur qui m’a bassiné avec ses chiffres de vente et les articles qu’il a eus ou qu’il attend (low life, comme on disait dans les nineties)
Stéphanie (H) me dit : Ça ne te fait pas ça, à toi, en regardant l’évolution de tes photos de presse. Se dire : « Si on avait su combien on était bien physiquement en 2007, on se serait tapé beaucoup + de personnes et on se serait beaucoup + réjoui ! »
Dans toute l’atrocité déprimante des temps que nous vivons, François me sauve la matinée par la blague la plus mignonne que j’ai entendue depuis longtemps : «Sais-tu comment les abeilles communiquent entre elles ? Par e-miel. »

#writerslife.

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