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 Writerslife (145)


Je réécris de fond en comble le roman qui m’occupe depuis plusieurs mois, une troisième version pour bientôt, trente pages en deux jours dans une fièvre intense et que rien n’atténue, un bon rythme. 
Après les premiers mois de l’année, la sécheresse et le coup de massue du confinement, toutes les promesses du printemps envolées, je reçois en ce mois de septembre de bonnes nouvelles, des projets concrets à venir ( ce qui change des dates et des déplacements qui continuent malheureusement à s’annuler pour la plupart). Chaque fois que je reçois une mauvaise nouvelle, je pense que je n’y ai pas droit. Chaque fois que je reçois une bonne nouvelle, j’agis comme si je n’y avais pas droit. 
Ce que je mets de moi dans un roman : tout en totalité + les yeux de qui me plait + le désir irrépressible + un peu d’humour salutaire.
Vendredi dernier à Nancy lors de la rencontre au lycée Claude Dunot, une étudiante me fait remarquer la poésie des titres de chapitres dans Alcie. Je traite toujours ce genre de titres comme un répertoire de chansons, une set-list idéale, c’est une part créative aussi importante que le texte alors ça me fait vraiment plaisir quand ce travail est remarqué.
Je corrige les épreuves du prochain Alcie qui sort en novembre et ce que j’aime dans ce personnage, c’est la manière dont réagit l’héroïne de huit ans, la façon dont elle me permet au cours du récit de la faire réagir. Par exemple, sa mère lui dit : « Voyons, sois raisonnable ! » et Alcie répond : « Mais si on était tout le temps raisonnable, il n’arriverait jamais rien d’intéressant. On laisserait tout le temps faire. Et les gens malintentionnés en profiteraient pour faire n’importe quoi ! »

#writerslife

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