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Writer’s life (200)
Sur le stand de la libraire au festival du livre du Var, il y a une fille qui a une silhouette extraordinaire. Elle propose un livre où elle relate sa traversée de l’Australie en stop. Ceci expliquant sans doute cela.
J’apprends plus tard que les autrices qui l’entourent sont bluffées de la capacité de cette fille à haranguer les gens, les faire s’arrêter, à leur raconter sa vie et à leur faire acheter son livre. Sans doute aussi un des avantages indéniables de la pratique du Stop.
Conversation très intéressante avec Perrine et Sandrine au petit déjeuner. Je leur dis que je préfère avoir un nombre raisonnable de livres et qu’ils soient tous pris, plutôt que des montagnes d’exemplaires qui restent sur les tables, notamment pour les libraires. Perrine me dit : En somme, tu préfères la frustration du manque à la culpabilité du trop. Hum ! Je lui demande si elle dirait la même chose, en amour. Sandrine a une théorie intéressante, elle pense que l’espace des libraires n’étant pas extensible ils sont obligés de choisir les auteurs qu’ils vont aimer, alors que dans une relation amoureuse on ne choisit plus. Enfin, on choisit de ne plus choisir. Même malgré soi, ajouterais-je.
Léa me fait sentir son poignet et me dit : qu’est-ce que tu en penses ? Je réponds : C’est vanillé, on a envie de te dévorer le poignet. Elle s’exclame : C’est exactement ce que le parfumeur m’a dit. C’est un parfum qui s’appelle musc ravageur et quand les gens le sentent ils ont envie de te sauter dessus.
Le soir, en marge d’un cocktail, Lilia m’a dit qu’elle quittait les hommes avant même de les rencontrer. Quelque chose comme ça.
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