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L’autre jour, en festival, un des auteurs invités s’est cassé une dent en croquant dans un Kouign-amann. Bon, je me suis bien cassé une dent il y a quelques années en croquant dans un Curly Wurly. Je dois dire qu’en ce moment, il n’y a pas que sur les Curly Wurly que je me casse les dents. En interview, on me demande en quoi je suis un romantique. Je réponds : Facebook par exemple. À partir du moment où on me donne le choix entre un coeur et un pouce levé, je ne suis plus de ces personnes qui vont se contenter pour réagir d’un pouce levé. Il y a des gens que je rencontre, je parle ici d’artistes notamment, et que je ne trouve pas du tout généreux. Je m’efforce de ne pas avoir à les recroiser. Est-ce qu’on a envie de perdre son temps avec des gens pas ou peu généreux ? Non, on n’a pas envie de les recroiser. Si malgré tout il le faut, je glisse dans les obligations, j’offre des sourires polis, mais je suis ailleurs, déjà ailleurs, je ne l’affiche pas mais il ne se passe rien. Aux ...