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Writer’s life (208)
Au salon du livre de Bondues, Dominique me parle de mes writerslife et m’encourage à les reprendre/poursuivre. Dans le métro les gens ont l’air crevé, deux ans de pandémie puis la guerre en Europe et la confrontation permanente avec la brutalité. J’essaie tant bien que mal de continuer à faire du surf, dans la ligne 6 et dans la vie (vague de regrets (les plus petites), vagues de hauts le coeur, vagues de sentiments et d’émotions, de souvenirs et d’apparitions). Très beau salon du livre de Bondues, logé dans un hôtel avec vue sur l’aérodrome ; joie de revoir Jérôme, Jean-François et Franck du Furet du Nord, l’amitié avec Jérôme depuis La Griffe Noire ; la campagne du nord et les maisons en brique, panorama intime, le décor de mes vacances d’enfant en Belgique qui me remplissent d’une sorte de mélancolie vivifiante (et aussi, bien sûr, de l’inaltérable tristesse des paradis perdus)
Dans le train du retour, conversation très intéressante avec Silvana : elle me dit que pour un artiste il y a trois étapes de rencontres : la personne qui va te découvrir, la personne qui va te stabiliser, et la personne qui va te faire émerger. Selon Silvana, ce sont trois personnes différentes.
J’achète chez Smith & Sons (anciennement W.H. Smith) rue de Rivoli le Journal de Patricia Highsmith. J’ouvre une page au hasard, la première phrase sur laquelle je tombe est : “As long as beautiful women exist, who can be really depressed?”
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