211
L’autre jour, en festival, un des auteurs invités s’est cassé une dent en croquant dans un Kouign-amann. Bon, je me suis bien cassé une dent il y a quelques années en croquant dans un Curly Wurly.
Je dois dire qu’en ce moment, il n’y a pas que sur les Curly Wurly que je me casse les dents.
En interview, on me demande en quoi je suis un romantique. Je réponds : Facebook par exemple. À partir du moment où on me donne le choix entre un coeur et un pouce levé, je ne suis plus de ces personnes qui vont se contenter pour réagir d’un pouce levé.
Il y a des gens que je rencontre, je parle ici d’artistes notamment, et que je ne trouve pas du tout généreux. Je m’efforce de ne pas avoir à les recroiser. Est-ce qu’on a envie de perdre son temps avec des gens pas ou peu généreux ? Non, on n’a pas envie de les recroiser. Si malgré tout il le faut, je glisse dans les obligations, j’offre des sourires polis, mais je suis ailleurs, déjà ailleurs, je ne l’affiche pas mais il ne se passe rien.
Aux Franciscaines, à Deauville, l’exposition : « Vous êtes un arbre ». Ça alors ! Ils auraient pu exposer les planches originales de Fred (Bernard) pour Alcie. Au Printemps du livre de Montaigu l’année dernière, pour le concours Prix Ouest Jeunesse, nous avions donné avec Fred le thème : « Si j’étais un arbre », et ils auraient pu aussi diffuser pendant l’exposition ma chanson : « Le jeune homme changé en arbre ». Ce qu’ils ont réalisé avec le bâtiment des Franciscaines, leur idée de médiathèque/musée, lieu de culture et de vie, est vraiment très réussi, la restauration des vitraux sur les images de la vie de Saint François d’Assise notamment, et, à l’expo, il y a cette toile incroyable de Bonnard : L’amandier en fleurs, sa dernière oeuvre, impressionnante de vie, qui infuse en moi et que je retrouve tout simplement cette après-midi dans un pommier en fleurs, en traversant le jardin des Plantes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire