210

 Writerslife (210)

Au café Jeanne, à Nancy, cette fille fantastique avec un costume vert (pantalon et veste) et des Dr. Martens.
Conversation avec une amie sur les réseaux sociaux. Elle me dit s’être créée un compte Instagram et puis après deux ou trois semaines de pratique n’a été prise que de sentiments négatifs. Par exemple, elle a éprouvé de l’envie et un mélange d’échec et d’aigreur en voyant une de ses collègues poster des photos de vacances dans un hôtel et une destination qu’elle ne peut pas s’offrir. Résultat : elle a supprimé immédiatement son compte, n’ayant pas l’intention de se pourrir la vie en éprouvant ce genre de sentiments, ne faisant sans doute pas partie de ces millions de personnes masochistes.
À Binic, la plupart des élèves de CE1/CE2 des trois classes où je suis intervenu vendredi viennent me voir sur le festival avec leurs parents. Les parents d’une élève me disent : « Depuis hier, notre fille n’arrête pas d’écrire des histoires ». C’est chou !
Conversation très intéressante avec Olivier (Adam) sur la nécessité ou non - arrivé à un certain point - de se tourner vers un agent ou une agence littéraire.
J’achète à Claire (Le Roy) un sublime collage présent lors de son exposition au café librairie le Tagarin. Erwan voulait aussi l’acquérir. Quand il apprend que j’avais déjà jeté mon dévolu dessus la veille, il me le cède. Claire dit : «C’est dingue, vous avez les mêmes goûts ». Erwan rectifie : « On a tous les deux du goût, voilà ! »
J’ai (très) gentiment chahuté Jean-Claude Kauffman lors d’un débat avec Suzanna (Crossman) sur le baiser. Jean-Claude, qui est certes toujours très intéressant mais a du mal à lâcher le micro (j’en avais déjà fait l’expérience sur France Inter), parlait d’un point de vue sociologique des applications de rencontres, yada yada yada. J’ai dit : Ah, je suis certain que quand vous allez rentrer, dans le train vous allez avoir des tas de matchs à votre profil : « BG avec des belles moustaches qui sait un tas de trucs ». Grand silence de l’intéressé qui finit par dire d’un ton solennel : « Je ne vais pas rentrer par le train, je suis le local de l’étape ! »

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