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Writer’s life (216)
Cette haute fille au pull nuage qui est descendu dans la campagne de Meuse TGV. Win Wenders fait des films pour moins que ça.
Hey Monsieur Gallimard, c’est bien joli de publier la correspondance de François Truffaut avec des écrivains, mais ce qui nous intéresse vraiment c’est sa correspondance amoureuse.
Dans un festival du livre deux médecins (qui publient des livres) se foutent de moi parce que je porte un masque. « Ça ne protège que les hypocondriaques, voire ça protège encore mieux les paranoïaques ! ». Ok, les gars. Je les ai écoutés se gausser et ne leur ai pas fait le plaisir de me démasquer devant eux. De toute façon, il n’y a que dans mes romans que j’avance à visage découvert.
J’alpague Baptiste (Beaulieu) parce que je suis patraque depuis trois semaines, calculs rénaux et lymphocytes en fuite pour parler de manière truffaldienne. Baptiste regarde mes analyses de sang entre deux dédicaces de ses romans et me rassure, ce qui me redonne un shoot de bien être et d’adrénaline. Baptiste me sauve la vie car planning encore bien intense, aux quatre coins de la France, pour les deux prochains mois.
J’affine des textes de chansons et fais des premiers essais de voix. Pas mal de trucs en cours, il faut aussi que je trouve un deal éditorial pour le projet d’album jeunesse que j’ai envoyé à Fred.
Les annonces dans les trains pour dire qu’ils avancent à vitesse réduite, chaque fois j’ai l’impression que c’est un commentaire personnel, je voudrais que ça aille + vite, que mon travail reçoive + d’impact, + d’éclat, + d’immédiateté + de rayonnement mais toujours l’impression d’avancer à vitesse réduite.
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