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 Writerslife (228)

Portes ouvertes à l’école Les Mots. Toujours un bonheur de s’y rendre et d’y proposer des ateliers d’écriture.
J’avais déjà testé en littérature générale, l’autrice ou l’auteur relou(e) assis(e) à côté de moi qui est un vrai camelot et met ses livres dans les mains des gens les forçant à l’achat. Récemment en festival, j’ai pu pour la première fois tester la chose dans la section jeunesse. C’est plutôt bien pire car le mec a mis ses livres dans les mains de tous les enfants qui passaient, forçant les parents à sortir leur porte-monnaie. Si bien qu’à un moment une jeune femme dont les deux bambins s’étaient retrouvés avec des livres en main a demandé à l’auteur en question : «Mais vous êtes commercial ou vous êtes écrivain ? » Le mec ne s’est pas démonté, et a répondu du tac au tac : « Un peu des deux ! Ça se vend un livre, non ? » Dans un sens, il doit avoir raison, du moins en terme d’efficacité car opérant de la sorte il a beaucoup vendu (et en était très satisfait).
Marianne Faithfull à propos de Nico : « Ce que j’ai en commun avec Nico c’est la compréhension de sa frustration furieuse à ne pas être reconnue ».
Je pense que dans la société actuelle : si vous êtes discret ou trop sensible vous n’aurez peut-être pas les faveurs des médias mais au moins celles des êtres qui peuvent être touchés par votre travail, ce qui est déjà bien sans doute. Le problème c’est qu’il y a toujours des personnes qui ne soupçonnent pas que vous écrivez des choses qui pourraient les toucher, et si vous n’avez pas accès aux médias, la rencontre prendra du temps, ne se fera peut-être pas.

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