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Writer’s life (14)
Travail acharné sur mon prochain roman. J’essaye de trouver la grâce, d’affiner vers la grâce, et en même temps il y a ces scènes qui constituent le roman et desquelles je n’arrive pas à me défaire. Je n’ai pas envie que le roman me mette à la porte de ces scènes. Je m’aperçois surtout qu’avec ce roman je vis un des problèmes que j’expose dans le dernier, la façon de travailler de mon héros dans 37.
Avec 37, étoiles filantes qui se passe entre Montparnasse et Saint-Germain-des-Prés, je pensais quand même qu’on me donnerait un Prix de Brasserie. Eh bien non, comme quoi : Nul n’est pro-fête en son Paris.
Keren me parle de sa nouvelle chanson, elle lui a été inspirée par Virginia Woolf, enfin la rencontre de ce que lui inspirait le destin de Virginia Woolf et ce qu’elle était en train de vivre au moment de sa création. On a une très bonne discussion avec Keren sur la création, le fait que ce que l’on expérimente de crucial ou de vivant part se loger pour exister dans le travail. Y plonge (pardon Virginia), y resplendit. Dans le métro aérien ensuite, j’écoute en boucle la chanson de Keren qui s’appelle : « Sous l’eau ».
Je replonge dans mon roman (si je puis dire) tout le week-end. Dès le mois de mars une nouvelle grande tournée avec les livres m’attend.
Jules me dit que je fais partie de l’extrême minorité des humains qui ne croit pas aux Illuminati, qui aime Keira Knightley et qui n’a pas de chiottes à la turc à la maison.
Zoé me dit qu’il existe deux types d’hommes : les séduisants et les séducteurs. Bon, j’imagine que l’on préfère tous être dans la première catégorie.

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