46

Writer’s life (46)
Quand on revient à Paris après un petit bout de temps, deux certitudes : Ça pue. Ça craint. (Dans cet ordre)
Je relis au hasard des pages un peu des 37, étoiles filantes qui viennent de sortir aujourd’hui chez Pocket. J’avais oublié le passage où j’ai inventé qu’Alberto s’énerve sur son frère quand il lui dit comment s’y prendre pour embrasser les filles. Ma chute avec « échapper à cette horreur qui procure du plaisir », c’est pas mal. Et mine de rien ça recadre avec le thème de la bonne distance qui est un des motifs principaux du roman (il n’y a que dans l’amour n’est-ce pas qu’il nous est permis de trouver la bonne distance avec l’autre..et encore...) et qui est une des obsessions de Giacometti.
Je vais me préparer à une nouvelle rentrée littéraire, qu’est-ce qui m’attend cette fois ? L’année dernière, pas mal de péripéties comme cette table ronde à Morges où un auteur et un modérateur (copains de fac il parait) s’allient façon traquenard pour s’attaquer à mon livre et me font un procès en public parce que j’ai osé incarner Giacometti, ou ce journaliste de l’émission tv « Stupéfiant » qui déprogramme l’interview qu’on a tournée parce qu’au dernier moment il a changé l’angle de son sujet...
Terminé le travail d’écriture/réécriture qui m’occupait depuis plusieurs semaines. Chaque fois que je finis, une sombre mélancolie s’empare de moi. C’est comme si à l’issue de l’écriture d’un livre je ne voyais pas d’issue pour ce qui suit. Pour la vie courante.
Lu dans le Journal de Susan Sontag : “Les trois peines que j’ai purgées : mon enfance, mon mariage, l’enfance de mon enfant.” Hé bien, c’est pas la grosse marrade !

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