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Writer’s life (58)
Suite de la tournée d’adieux à l’emploi du « jeune homme » à mon sujet : la boulangerie à l’angle des rues Hauteville et des Petites écuries à Paris, au restaurant La Truffe noire à Brive…
Les 4h30 du trajet en train sont passées en une poignée de temps car j’étais installé à côté de Claire (Berest). Un enchantement (le trajet), un constant sujet d’étude (cette élasticité du temps).
Avec Jean (Le Gall), on s’est dit que si l’un de nous était invité à une émission littéraire de très grande écoute (radio ou télé) on ne répondrait aux questions que par des phrases tirées des chansons de Jean-Jaques Goldman. Il faudra réviser, avoir une bonne connaissance du répertoire pour soutenir le plus naturellement du monde la conversation.
Toute la journée, j’avais dans la tête ces deux vers de : « Sache que » : « Il y a mourir dans Je t’aime, il y a je ne vois plus que toi ». Qu’est-ce qu’on peut écrire de + fort ? Bon, j’essaye tout le temps.
Dans la fameuse boîte de nuit de Brive, Le Cardinal, ils ont passé une minute trente de « Envole-moi » pour enchaîner sauvagement avec un remix bien perrave d’Emile et Images. Loulou me dit : « Tu verrais ta tête, on dirait que le monde s’écroule».
Tout ce qu’on me dit de beau, à chaque dédicace, sur La petite sonneuse de cloches, mais aussi sur mes writerslife et mes flashpoetry. Parfois, je peux trouver agaçant le manque de reconnaissance à mon travail, fatiguant le fait de toujours paraître négligeable aux yeux de certains journalistes ou influenceurs, mais les mots spontanés reçus à chaque déplacement balaient l’exaspération la fatigue.
Alors que le tome 1 est en préparation, hâte de travailler sur le tome 2 du nouveau projet avec Fred (Bernard). Des événements qui m’ont touché récemment et que je rêve d’enfouir et de transformer dans le récit.
Premier retour adorable de Brigitte (Giraud), écrivain et programmatrice du festival du livre de Bron sur mon Beatles dont elle a lu le PDF. Touchée par le texte, son parti pris et son angle.
Alexandre (Galien) me dit : « Il n’y a rien de plus déprimant qu’un parking vide le dimanche matin. ». Je lui réponds : « Si, une chambre vide le samedi soir ».

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