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Writer’s life (89) Dans le dos de Jessica et contre sa mise en garde, j’ai embrassé Claire. Une telle phrase pourrait être si charmante, mais totalement dénuée de soufre ou de charme si je la replace dans le contexte de la menace du coronavirus. Découragé par l’annulation de Livres Paris. Pour une fois que j’y avais un planning super puissant de rencontres autour de mes livres, et qu’on aurait pu y célébrer la naissance d’Alcie. Grande déception mais il faut voir les choses avec philosophie. Tatiana, qui fait son service de presse en même temps que moi, me remonte le moral. Pendant tout le temps du salon du livre de X, la fille à côté de moi n’arrêtait pas de distribuer des signets à la gloire de ses livres, chaque fois qu’une personne se risquait à passer devant les stands. Une fois, deux fois…Au bout de la cinquantième fois, j’avais envie de lui faire bouffer tout son lot. Elle a quand même vendu une demi-douzaine de ses livres grâce à ses foutus signets (sur une centaine distribuée). Un attaché de presse qui dit à son auteur (de romans historiques) : «Tu vois tout ce monde pour la bd ? C’est déprimant ! En plus, regarde, c’est même pas des gosses qui font la queue pour des signatures, c’est que des vieux ! » Avec Guillaume, nous parlons de nos James Bond préférés. Il a une prédilection pour Bons baisers de Russie, quand je choisis absolument The living daylights. Pour Maryam d’abord. Je veux dire, pour Maryam d’Abo. Ma James Bond girl favorite. Guillaume se mélange les pinceaux entre tous les James Bond. Pour lui, ce n’est qu’un unique et immense film de James Bond qu’il traverse avec gourmandise et courage. Beaucoup de paroles enthousiastes sur mes quatre nouvelles finales dans mon livre Beatles. Passé une grande partie de l’après-midi à ce que je préfère au monde. #writerslife

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