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Writer’s life (105) Moins présent sur les réseaux. Éviter d’être intempestif, de se fatiguer de soi. Le même agacement que George Harrison dans sa chanson « I, me, mine ». Vu sur TCM un documentaire sur le chef opérateur Vilmos Zsigmond (The deer hunter, Délivrance, Rencontre du 3ème type, Blow out, La porte du paradis, et un film moins connu que j’adore : The long goodbye, avec Eliott Gould et d’après Raymond Chandler). Vilmos Zsigmond a cette très belle phrase : « Les ombres racontent l’histoire plus que la lumière ». Une phrase que je relie immédiatement aux dessins sublimes que m’envoie Fred chaque jour pour Alcie 2. Un mélange de conte à la Dickens et d’expressionnisme allemand (saupoudré d’un humour salvateur, comme il se doit). Le confinement dans le confinement : J’ai du mal avec tous les projets qui sollicitent mon écriture et ne sont pas l’écriture du roman en cours. Alors je reporte à plus tard, ce qui n’est pas dans mon habitude et c’est bien la première fois que je n’arrive à avoir de l’ardeur que pour un seul et unique projet à la fois. C’est pour moi l’un des désagréments de cette situation. Mon souci principal dans le roman en cours est de faire des phrases qui soient captivantes à isoler du récit tout en faisant partie intégrante de ce récit. Je pense que c’est un des grands trucs de mon écriture depuis toujours, mais dans ce futur roman j’en fait ma problématique principale. Si Disney m’appelle demain pour écrire le prochain starwars, les héros dégommeront au sabre laser des supers vilains venus de la planète JOGGING, des créatures qui se croient seules au monde sur les trottoirs et dans les rues, des clones d’égocentrisme qui s’époumonent, crachent leur bile et soufflent comme des distributeurs à postillons.

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