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 Writer’s life (135)


Ma série télé de l’été : Pen 15.
Mon groupe de l’été : The Greeting Committee. Sans doute mon groupe préféré du moment. Pas aimé autant de chansons d’un seul et même groupe depuis les indétrônables (et + sombres) The National. Tard dans la nuit, dans ma chambre d’hôtel, je regarde une rétrospective sixties de top of the pop sur la BBC2. Au programme : Procol Harum et Jimi Hendrix.
Laurence, libraire à Sarzeau, me raconte qu’une personne est entrée dans sa librairie, et après en avoir fait un tour avisé et gourmand, est arrivée en caisse avec deux livres : « J’aurais voulu être un Beatles » et « Alcie et la forêt des fantômes chagrins ». Laurence me dit : « Je lui ai fait remarquer que c’était la même personne qui avait écrit les deux livres et le client ne s’en était pas aperçu. Dans toute la librairie, il avait juste choisi les deux livres qui lui plaisaient le plus. » Cette anecdote, c’est comme un prix littéraire à l’échelle d’une petite librairie. 
Le sympathique employé à la réception de l’hôtel me demande si j’ai un lien avec Yvan Attal. « Euh non…pas à ma connaissance, enfin si, après réflexion : j’aime beaucoup le cinéma. » Je pense que si on me demande si j’ai un lien avec Gabriel Attal, je peux dire pareillement : « Euh non. Pas à ma connaissance, enfin si, après réflexion : j’aime beaucoup la république ». Les gens sont tellement passionnés par les dynasties ou les familles (on doit, dans une enfance équilibrée, jouer davantage au jeu des sept familles qu’au solitaire) que parfois je suis tenté de m’inventer un lien avec Attal ou un autre, si je puis dire, uniquement pour faire plaisir.
L’autre soir, j’ai parlé à une fille plutôt séduisante mais qui avait la voix de Phil Collins dans les années 80. La voix d’un mix pour la radio.
Sous la bruine qui ne s’interrompt pas, Serge (J) au cœur tendre m’offre un merveilleux kouignaman au cœur tendre.
En voyant, en vitrine d’un magasin de plage, une paire de chaussures que l’on porte pieds nus, Marianne me parle du style Clark Gable, et je lui dis : « Il ne s’est jamais remis de la mort de Carole Lombard », avant d’ajouter : «Moi non plus d’ailleurs »

#writerslife

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