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 Writer’s life (141)

J’avais prévu d’écrire Alcie 3 cet été mais, avec la sortie du 1er juste avant le confinement et la fermeture des librairies, il faut attendre de voir comment l’épisode 2 prévu pour novembre se comportera en librairie, l’impact, les ventes, avant d’acter, de se lancer ou pas sur un épisode 3. J’ai quand même beaucoup travaillé cet été sur différents projets, dont la V1 de mon prochain roman. J’apprends aussi à dire non à des sollicitations dans lesquelles je sais que je n’aurais pas la place de m’impliquer ou de m’épanouir et d’y loger une partie de mon coeur - sinon ça finit par me rendre malheureux (peu importe le succès). 
Voulu lire aujourd’hui « Fantastic Mr Fox » de Roald Dahl et je tombe ce matin sur un article qui raconte que « la justice donne son feu vert pour l’élimination de 1430 renards en Seine maritime ». Je pense que si vous êtes un renard en Seine maritime , mieux vaut ne pas avoir affaire avec la justice. Une nouvelle qui m’a totalement déprimé pour la journée. Ensuite, la lecture de Roald Dahl a pris une intensité particulière.
Travail sur le petit éloge du baiser. J’ai dit à Aude que je prendrais le parti de « J’aurais voulu être un Beatles », une succession de courts chapitres. À la Richard Brautigan. Littérairement, j’ai toujours aimé ce genre de livres et le sujet du baiser (comme celui des chansons des Beatles) s’y prête. Comme le jeune Chateaubriand le dit dans : « La petite sonneuse de cloches » : « Qui est assez inhumain pour se contenter d’un seul baiser ? » 
J’imagine avec amusement et terreur pour un chapitre dresser la liste des prénoms des filles que j’aurais aimé embrassé et que je n’ai/ n’aurais pas embrassé (dans cette vie), une sorte de littérature de kamikaze. Cette idée m’amuse beaucoup et puis la minute d’après je me dis que c’est impossible de faire ça. Pour x raisons. Ne serait que celle-ci : dans cette société brutale et sans espoir, il n’y a que l’imaginaire qui nous tienne. Je ne peux quand même pas retourner un flingue en direction de mon imaginaire. Enfin bon, à voir… jouer l’existence d’un chapitre à pile ou face, ça peut être classe.

#writerslife

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