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Writer’s life (110) La mort de Robert Herbin. Je me revois chez ma grand-mère paternelle, à la Garenne-Colombes, avec un album de vignettes Panini, essayant de compléter l’équipe de Saint-Etienne. Et regardant un épisode de Goldorak ou d’Albator, avant que mon père vienne me récupérer pour me ramener à la maison. Ma grand-mère possédait dans son armoire à pharmacie des flacons d’eau de rose. Je ne me souviens pas de rapports spécialement complices (mais j’étais tout petit) avec aucun de mes grands-parents. Ils s’occupaient de moi, faisaient le job, sans effusion. Je me connecte ici ou là pour mettre des petits mots à des amies dont je sens la détresse, ou prendre des nouvelles (en douce / avec douceur), mais de voir tous ces gens qui font la morale, donnent des leçons, ça finit par me démoraliser. C’est comme l’autre jour, je reçois une publicité pour un magazine culturel qui se targue de faire un article sur ses déceptions. C’est une drôle de réclame. Et quel intérêt d’ajouter un se...